Famille d'accueil An en Janne: « Nous avons commencé pendant la pandémie et nous en sommes maintenant à notre troisième chiot. »

C'est en 2020 que la famille Veughs - de Wilde a commencé son aventure en tant que famille d'accueil. Trois ans plus tard, après Elbi et Yello, la famille vient d'accueillir son troisième chiot, Ianco.

Janne : "J'ai de la chance. Comme je souffre d'une maladie chronique, je reste à la maison à temps partiel. Maman ne travaille plus depuis quelques années non plus. Nous sommes donc souvent à la maison et nous cherchions un moyen d'utiliser utilement notre temps. Avoir quelque chose à faire. Lorsque nous avons vu un appel sur Facebook pendant covid, nous avons fait un nœud. Après une séance d'information et une visite à domicile, nous avons été approuvés. Après un certain temps, le labradoodle Elbi s'est présenté à nous."

Vous avez également un chien de compagnie, vous n'en êtes donc pas à votre coup d'essai.

Mère An : "Keira, un labrador noir, est effectivement notre chien de compagnie. Mon autre fille est autiste, c'est pourquoi nous avons accueilli Keira chez nous il y a quatre ans. Pourtant, dès l'arrivée d'Elbi, nous nous sommes souvent demandé si nous aurions su ce qu'il en était aujourd'hui avec Keira. Nous avons beaucoup appris en termes de socialisation et de dressage des chiens. L'instructeur des chiots nous donne des conseils que nous pouvons facilement appliquer lorsque les choses deviennent un peu plus difficiles. Mais une chose est sûre : chaque chien a son propre caractère.

En quoi vos chiots étaient-ils différents les uns des autres ?

Janne : "Par exemple, Elbi, notre chienne labrador blonde, était plus réservée pour les câlins. Yello, le mâle labrador noir, n'en avait jamais assez. Et Ianko est plus énergique et féroce. Chaque chiot est donc une nouvelle surprise."

Ianko est votre troisième chiot, les autres ont-ils réussi à devenir des chiens d'aveugle ?

Janne : "Elbi a commencé sa formation au BCG et s'est très bien débrouillée au début. Puis, au moment de l'appariement, elle a été rejetée. Soudain, elle a réalisé que son nouveau maître ne voyait rien et elle a commencé à faire ce qu'elle voulait. Elle était assez têtue. Elbi a été adoptée par un ergothérapeute et travaille comme chien d'accompagnement dans un centre d'aide à la vie autonome. C'est vraiment quelque chose pour elle, elle n'a pas besoin d'être performante. Nous venons tout juste d'adopter Yello, et nous suivons donc ce processus avec impatience. Mais c'était vraiment un chien heureux à élever en tant que famille d'accueil".

Pendant quelques semaines, vous avez même eu deux chiots à la maison. Comment cela s'est-il passé ?

Janne : "Ianko est en fait le petit fils d'une sœur d'Elbi. Nous avions toujours dit que lorsque la sœur deviendrait une mère chienne, nous voudrions un chiot issu de cette dernière. Lorsque les chiots sont nés et qu'ils cherchaient un foyer d'accueil, nous en avons eu deux pour une courte période. Ianko pouvait dépenser son énergie sur Yello. Les deux pouvaient jouer très fort l'un avec l'autre. Après le départ de Yello, il était un peu perdu. Il cherche un peu plus d'attention de notre part et de celle de l'autre chien Keira. Mais cela va s'arranger".

On pense souvent que devenir famille d'accueil est réservé aux amoureux des chiens. Mais ce n'était pas le cas pour vous.

Mère An : "Je n'ai jamais aimé les chiens, mon mari avait toujours des chiens à la maison avec sa famille et je n'aimais vraiment pas ça quand nous étions là-bas. Lorsque nous avons amené Elbi au BCG pour sa formation, j'ai pleuré tout le week-end. Mon mari m'a alors dit "tu les vois assis là maintenant", et il en rit encore. Vous voyez, les choses peuvent changer. En attendant, je trouve cela très enrichissant".

Et maintenant, vous êtes une véritable ambassadrice.

Mère An : "C'est tellement agréable de faire cela avec ma fille. On y consacre beaucoup de temps, mais on reçoit beaucoup en retour. Janne a fait tout un travail scolaire autour de notre travail en tant que famille d'accueil et a interviewé un utilisateur de chien-guide dans le cadre de ce projet. C'était très agréable et cela a bouclé la boucle pour nous. Nous réalisons aussi beaucoup plus maintenant à quel point tout n'est pas adapté aux personnes malvoyantes, mais aussi aux utilisateurs de fauteuils roulants, par exemple. Il y a encore beaucoup de travail à faire et si nous pouvons apporter notre pierre à l'édifice, nous le ferons avec grand plaisir".